Échos d’Afrique

  Une fille à la recherche d'eau potable, crédit photo: google  Les pays du sahel enregistrent une forte augmentation des températures. Ce mois d’Avril, elles ont dépassé les 40 °C au Mali causant des centaines de décès. Cette situation mortifère inquiète les observateurs, qui longtemps lorgnaient les conséquences sur la biodiversité.  Selon les prévisions de l’OMS, 250.000 décès annuels supplémentaires sont attendus entre 2030 et 2050. Le paludisme, la dénutrition, la forte chaleur en sont l’une des causes. Mis à part cette épreuve, une probable famine pourrait frapper les pays sahéliens. A Zinder(Niger), dans le département de Tanout les récoltes ont été un fiasco cette année.  Au regard des aléas du réchauffement climatique vécus par le continent africain. La sensibilisation des populations à un changement de comportement s’impose, les activités humaines sont la principale cause de la pollution atmosphérique.  DJIBO B. Amadou    

Des mendiants nigériens, crédit photo : google Au Niger l’opinion publique révulse la mendicité, elle la qualifie de pratique éhontée. Pourtant dans certaines contrées du pays, elle a plutôt une légitimité culturelle. Quoi qu’il en soit, cette polyphonie contradictoire ne peut stopper le phénomène qui fait déjà florès. En 2022, plus de mille mendiants nigériens sont expulsés du Sénégal. Les enquêtes ont permis de dénicher des réseaux, qui opèrent en synergie depuis le Niger. Juste avant le coup d’Etat de juillet dernier, le gouvernement avait demandé le rapatriement de ceux de la Côte d’Ivoire.  Au-delà de l’aspect culturel, l’islam est l’avatar malheureux de la mendicité. Selon notre source, les enfants issus des familles vulnérables deviennent illico presto des talibés. Aussi, la mosquée est l’un des lieux de prédilection des mendiants, qui implorent la magnanimité des fidèles. Un alibi qui leur offre gîte et couvert au nom de la solidarité religieuse. Malheureusement les prêches ne

crédit photo: google A l’instar de certains pays en voie de développement, le Niger est pollué par des tonnes de déchets plastiques. Selon les rapports nationaux de 2021, chaque année c’est 290.000 tonnes qui sont déversées dans la nature. Au-delà des risques sanitaires - cancérogène selon des spécialistes de la santé-, ces détritus sont une menace pour l’environnement. En 2019, dans le monde les plastiques ont généré 1,8 milliards de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre, soit 3,4% des émissions mondiales. Pourtant au Niger, le recyclage des plastiques est une pratique peu développée. Dans les villes du pays, la grande partie des déchets plastiques sont abandonnés dans les caniveaux ou sur la voie publique. En l’absence d’une règlementation d’usage, la pratique de l’écocitoyenneté pourrait favoriser un changement de comportement.   L’implication des ONG environnementales serait une aubaine pour changer la donne. En dépit de la sensibilisation des populations, elles pourraient fai