Les contre-pieds de la démocratie africaine

 

Photo crédit: Google 

Depuis les époques immémoriales, l'Afrique noire était composée de royaumes et d'empires. Mais en faveur de la colonisation occidentale, ces portions territoriales seront substituées en États dont la démocratie est le système politique de prédilection. Comme une fin en soi, les africains veulent vaille que vaille savourer les merveilles de la démocratie. 

Ironie du sort, le soleil des indépendances a apporté un tourbillon de régime dictatorial dont le parti unique était la colonne vertébrale. Corruption, assassinat politique et népotisme sont entre autres la réussite maléfique apportée par les potentats africains. Dans ce climat de méli mélo, les nationalistes comme Thomas Sankara et Félix Roland Moumié ont été assassinés.

Plus de 60 ans après les indépendances, les revers de la démocratie continuent son petit chemin. Le bourrage des urnes, l'emprisonnement des opposants, l'appropriation des deniers publics et le cumul des mandats présidentiels brisent le rêve de toute perspective démocratique. En plus d'être le grand perdant de cette mascarade, le peuple est obnubilé par des gueguerres ethnocentriques. Contrairement aux pays asiatiques, les intellectuels africains sont dans une torpeur. Souvent, ils sont à l'origine des vices qui frappent le continent.

 DJIBO B. Amadou 

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