Échos d’Afrique

Les pluies diluviennes au Kenya Après une période de forte chaleur dans les pays saheliens, les premières gouttes de pluie s'annoncent de façon saccadée. Au Niger plusieurs régions ont été arrosées par la pluie, avant de connaître un arrêt. Dans la région de Zinder, des dégâts matériels sont enregistrés. L'absence de canalisation a occasionné l'effondrement de quelques maisons. Les prochains mois seraient plus agressifs selon les prévisions.  Au Kenya, le bilan des pluies diluviennes est macabre, 45  personnes ont perdu la vie après la destruction d'un barrage. Les dégâts matériels sont énormes. En 2023, 30 personnes sont décédés en Côte d'Ivoire lors des pluies. Le tableau mortifère varie d'un pays à un autre. Pourtant, les autorités politiques mobilisent des moyens pour éviter cette situation. Selon les climatologues, l'Afrique aura des défis, elle compte des milliers de migrants climatiques. Dans des pays les récoltes ont été un fiasco. Au-delà des mesure

Une foule venue soutenir les militaires  Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad. Une partie des populations révulsent les régimes militaires, pour cause rien n'a changé depuis la prise du pouvoir. Au contraire, les vieilles manies politiciennes ont refait surface et le coût de la vie a explosé. Du haut de leur galère, le peuple voit ses "sauveurs" savourer le luxe du pouvoir. Pire, tous les postes stratégiques sont militarisés, des ministères en allant aux collectivités territoriales.  L'autre déboire des régimes militaires, c'est le flou qui rôde autour de la durée de la transition. Au Tchad, Déby fils a organisé un simulacre d'élection pour conserver le pouvoir d'Etat. Pourtant au début, il avait promis de le remettre aux civils. Au pays des hommes intègres, l'assise nationale encense Ibrahim Traoré de 5 ans supplémentaires à la tête du pays. Au delà de cette gloutonnerie politique, la liberté d'expression est muselée.   A l'instar d'un os le

Ebrahim Raissi, président iranien  La république islamique d'Iran est née d'une révolution populaire en 1979, marquant la fin de la dynastie Pahlavi. Depuis lors, le pays est dirigé sous le regard bienveillant des ayatollahs-dignitaires religieux chiite-. L'Ayatollah en fonction détermine la politique nationale du pays, contrôle les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire sans oublier l'armée. Cette nomenclature fait de l'Iran un Etat "politico-idéologique" dont la religion est en un pilier solide.   Le système politique est bouclé par les ayatollahs depuis des décennies. La plupart des présidents élus sont des appendices du système religieux. Dans un élan de mimétisme occidental, les élections ne sont qu'un simulacre de jeu dont le vainqueur est connu. Eu égard de la solidité du système politique, la disparition du président Ebrahim ne peut entrainer la fin de celui-ci.  Malgré la révolte populaire de 5 mois qui a secoué l'Iran en 2022 suite à

  Des habitants d'une région d'Afrique, en attente d'eau  Le changement climatique demeure une menace pour la planète à cause de ses nombreux revers. Cependant certains pays sont plus exposés. Selon un rapport du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), 17 des 20 pays les exposés au changement climatique sont en Afrique. Cette situation est une source d’insécurité alimentaire, touchant 20% de la population du continent. En Afrique subsaharienne, les inondations, l’avancée du désert et la dégradation du sol provoquent des risques de famine.  A en croire ledit rapport des experts, l’Afrique du nord et l’Afrique de l’ouest sont plus menacées. Une hausse des températures comprise entre 1,5 et 3°C aura des conséquences sur la vie des populations. Au Mali, 102 décès sont enregistrés au début du mois d’avril. Dans la foulée, la méningite frappe de plein de fouet les pays du sahel. Ce sont des milliers d’enfants qui vont mourir si rien n’est fait. Sans

  Un centre nucléaire émettant du CO2 En faveurs de la révolution industrielle, les activités humaines amplifient les impacts du réchauffement climatique. Les industries de pointe, les moyens de transport et l'agriculture sont de grands foyers de CO2. Selon les experts l'agriculture est responsable d'au moins 80% de la déforestation. Ce déboisement est à l'origine des 10% des émissions mondiales. Les pays du G20 ont négocié maintes fois un accord de réduction du gaz à effet de serre (GES) sans cesse.  Face au manque de pragmatisme la nature continue de sévir. Mout de pays sont frappés par les pluies diluviennes, les sécheresses et un dérèglement des températures. Le Kenya enregistre 149 décès lors des dernières pluies. D'ores et déjà, 146 millions de réfugiés climatiques sont attendus dans les années à venir. Pour contrer ces catastrophes naturelles qui fragiliseront notre planète. Plusieurs mesures ont été proposées par les experts entre autres la réduction des emp

Photo crédit : google Les conséquences du réchauffement climatique frappent de plein fouet notre planète. Selon un rapport de la banque mondiale 143 millions de personnes pourraient devenir des réfugiés climatiques dans les années à venir. Les populations d'Afrique subsaharienne représentent 2,8% de cette population à risque. En effet les mauvaises récoltes, la pénurie d'eau et la montée du niveau de mer entraient un déplacement massif des personnes. Cette catastrophe naturelle rallonge les difficultés des africains dominées par la pauvreté et l'instabilité politique. Selon ledit rapport, les réfugiés climatiques seront plus nombreux en raison des effets du changement climatique. L'Afrique qui ne produit que 4% des gaz à effet de serre est plus impactée que les grands pollueurs comme la Chine et les USA.  Il est urgent de réduire la production des gaz, cette alternative pourrait sauver le monde qui gémit sous le poids des catastrophes.  DJIBO B. Amadou