Iran, la disparition du président Ebrahim Raissi sonne-t-il le glas du régime ayatollah ?
Ebrahim Raissi, président iranien |
La république islamique d'Iran est née d'une révolution populaire en 1979, marquant la fin de la dynastie Pahlavi. Depuis lors, le pays est dirigé sous le regard bienveillant des ayatollahs-dignitaires religieux chiite-. L'Ayatollah en fonction détermine la politique nationale du pays, contrôle les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire sans oublier l'armée. Cette nomenclature fait de l'Iran un Etat "politico-idéologique" dont la religion est en un pilier solide.
Le système politique est bouclé par les ayatollahs depuis des décennies. La plupart des présidents élus sont des appendices du système religieux. Dans un élan de mimétisme occidental, les élections ne sont qu'un simulacre de jeu dont le vainqueur est connu. Eu égard de la solidité du système politique, la disparition du président Ebrahim ne peut entrainer la fin de celui-ci.
Malgré la révolte populaire de 5 mois qui a secoué l'Iran en 2022 suite à la mort d'une jeune Kurde. Les conservateurs ont recadré le tir et continuent de diriger le pays. L'Iran des ayatollahs est désormais un géant aux pieds solides, sa percée technologique militaire et ses alliances dans la région lui confèrent du respect.
DJIBO B. Amadou
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