Échos d’Afrique

Affi N'guessan lors d'une rencontre politique   À moins d'un an de présidentielle ivoirienne, les partis politiques s'activent pour la conquête du pouvoir. Au sein du Front Populaire Ivoirien (FPI) d'Affi N'guessan, c'est un profond remaniement qui a été effectué. Issiaka Sangaré, secrétaire général et porte-parole du FPI est substitué par Gnépa Iré Barthélemy. Selon des observateurs, cette initiative découle des tensions internes qui opposent Affi et ses lieutenants. Pour preuve, Issiaka a exprimé son désaccord suite à la rupture du partenariat avec le parti au pouvoir, le RHDP.  Cette guéguerre risque de fragiliser davantage le FPI, qui a connu le départ massif des cadres après la création du Parti des Peuples Africains (PPA-CI) de Laurent Gbagbo. Lors des dernières législatives, le FPI a obtenu deux sièges, un score qui ne fait pas le poids dans le paysage politique ivoirien. Pourtant en politique le rapport de force des partis est un indice qui en dit lo...

  Des terroristes armés dans un endroit du sahel Après la chute du guide libyen Mouammar Kadhafi en 2011. Le sahel bascule dans une instabilité inédite entretenue par les groupes terroristes, dont les plus importants sont entre autres Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et le groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (JNIM). Sous l’avatar malheureux de l’islam, ces organisations vivent d’activités illicites (trafic d’arme et de drogue, vol de bétail et enlèvement de personne), qui terrorisent les populations. Un autre acteur majeur entre en jeux au Mali et au Niger. Il s’agit des groupes séparatistes qui ont des revendications sociopolitiques. En 2012, le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), proclame l’indépendance de l’Azawad après avoir pris le contrôle de plusieurs villes du Nord. Le mouvement est affaibli après la prise de Kidal, toutefois sa force de frappe subsiste. Au Niger, des groupes armés haussent le ton depuis le coup d’État du 26 juillet....

  Touré Mamadou s'exprime lors d'un communiqué officiel La Côte d'Ivoire connue comme un pays libéral, en dépit de ses valeurs culturelles et l"hétérogénéité religieuse" des citoyens. Mais ce mois d'aout, l'espace public a connu des tumultes suite une vaste campagne contre l'homosexualité. Sur les réseaux sociaux, plusieurs influenceurs comme Makosso Camille ont invité les populations à marcher contre la communauté LGBT. Au cœur de cette grogne populaire, un mineur de 15 ans aurait été violé par un homosexuel.  Pour rappel, en 2021 la modification d'un texte de loi concernant l'orientation sexuelle a suscité un tollé à l'Assemblée nationale. Les députés du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) ont donné de la voix, le texte a été retiré. Des guides religieux musulmans et chrétiens ont longtemps exprimé leur opposition face à l'homosexualité.  Après cette vague de colère, la sortie du porte-parole adjoint du gouvernement, Touré ...

  Des homosexuels paradent dans une rue d'Abidjan L’homosexualité dénommé “ woubisme ” par les internautes ivoiriens, crée l'indignation totale sur la toile. Sur X, plusieurs personnes condamnent le phénomène qui prend de l’ampleur dans le pays.   Longtemps la Côte d'Ivoire est restée un havre de paix pour la communauté LGBT, en raison de sa flexibilité juridique. Mais le jeudi dernier, des internautes ont haussé le ton face au phénomène qui fait florès. Sur le réseau social X, le “ woubisme ” est fustigé avec ardeur, l'outrage aux valeurs traditionnelles et religieuses est brandi.    “ Les imams et les prêtes vous parleront de prière et d’aumône, mais ils refusent de condamner officiellement l'homosexualité qui menace l'avenir de nos enfants”, affirme un quinquagénaire. La réplique des woubis n’a pas tardé, certains ont décidé de porter plainte contre les influenceurs qui encensent le sujet. Jusqu'où ira ce bras de fer ? Si l'homosexualité bénéficie d’u...