Échos d’Afrique

Des jeunes fuyant lacrymogène   Dans le cadre de la construction du 4 ème pont d’Abidjan, Adjamé village a connu un déguerpissement ce mercredi 24 juillet. A l’inverse des autres localités déguerpies, les populations d’Adjamé-village se sont opposées aux forces de l’ordre. Elles affirment n’avoir pas été informées par le district d’Abidjan. Selon des sources, le lendemain il y a eu des affrontements entre les jeunes et les forces de l’ordre. Plusieurs blessés sont enregistrés, «  Nous ne partirons d’ici tant qu’on n’a pas reçu une indemnité  » soutient Mobio un riverain. Plus loin les bulldozers sont en action, nombre de maisons sont démolies. Dans ce climat de tension, quelques habitants tentent de sauver des ruines des meubles importants. L’indemnisation opaque  Suite à la grogne populaire réclamant un dédommagement. L’Ageroute la société d’Etat chargée de l’exploitation un communiqué affirme avoir versé la somme de 4,3 milliards de francs CFA à la chefferie. Lors d’une conf

Une commerçante ambulante   « En Afrique la démocratie porte en elle la guerre comme la nuée porte l’orage », dixit Jaurès Le fiasco de la démocratie en Afrique est un secret de polichinelle. Plus de 60 ans après les indépendances, tous les indicateurs du continent sont au rouge. Les pays ayant fait un progrès sont peu dans l’ensemble. Au plan politique, la démocratie est chancelante et mortifère. Mis à part les pays anglophones qui tirent l’épingle du jeu, les autres sont plongés dans un désarroi et un avenir incertain. À en croire VOA, 214 tentatives de coup d’État ont eu lieu en Afrique. Un coup de massue qui sape les perspectives de développement.  Comme si cela est insignifiant, de nos jours la floraison des « coups d’État constitutionnels » fait tâche d’huile. Et les crises post-électorales et l’immigration sont l’une des conséquences directes. Selon le monde, plus de 2000 migrants africains sont morts dans la méditerranée en 2022. Loin de faire le procès du franc CFA, les 20

La frontière Niger-Bénin, des camions attendent l'ouverture des frontières  Depuis l’intervention militaire avortée de la CEDEAO au Niger , le torchon continue de brûler entre Niamey et   Cotonou. La fin des   sanctions en février dernier a plutôt attisé les tensions, le Niger maintient la fermeture de ses frontières. Selon les autorités béninoises des tentatives de rapprochement ont été initiées avec la junte, mais sans succès. De son côté, le Niger fustige la duplicité des béninois qui arbitrerait une base militaire française au nord du pays. Au fil du temps, la bataille diplomatique s’est déportée sur le champs économique. Le 6 juin dernier le Niger a fermé son pipeline qui le relie au Bénin, long de 1282km. Pourtant les deux pays profitaient des recettes du pétrole. Au menu de cette détresse, s’ajoute la souffrance des populations qui paient le lourd tribut de cette crise d’égo. En absence d’un échange commercial formel, la surenchère sévit dans les deux pays. Les commer